Gours Fumant – 8 décembre 2018

8 décembre 2018

Le Gour fumant

Participants : François, Julien, Patrick, Pierre, Yves, Corentin

Encadrant : Thomas

TPST : 6h30 (10h00 à 16h30)

Deuxième sortie pour le cursus adultes débutants, avec arrivée d’un redoublant de l’année dernière : Corentin.

RDV à 8h30 h à Saint Martin en Vercors, et départ rapide pour le site où une sortie plus longue que la dernière fois nous attend. Grâce à l’absence de neige, et à un sens interdit peu convaincant, la marche d’approche a été
considérablement diminuée. Cette fois, chacun s’équipe en autonomie avec quelques rappels et vérification, puis un pain au chocolat pour se donner de l’énergie.

L’objectif de la journée est d’aller jusqu’au dragon chinois et de revenir, avec une plus grande autonomie de chacun. Thomas présente donc les règles pour se longer en sécurité avec notamment la notion de point irréprochable.

Nous laissons le faux gour de côté, et entrons par l’entrée principale. Tous les puits se concentrent au début de la grotte, avec une avancée rapide qui n’est freinée que par le temps nécessaire à l’équipement de chaque puits, laissant à tous la possibilité d’explorer quelques galeries latérales (dont une magnifique rivière de gours), et de profiter de la variété des puits, dont la boîte aux lettres. L’humidité est constante, et Tom nous installe pour casser la croute au
bas du dernier puits.

Après cette pause, nous abandonnons sur place une partie du matériel qui ne nous sera pas nécessaire pour la suite, et partons à la recherche de l’entrée du réseau du dragon chinois.

Ayant été particulièrement rapides, nous prenons le temps d’explorer tout le réseau, d’observer les concrétions concentrées au fond du réseau : fistuleuses, drapé transparent, gours en formation, flaques avec calcite flottante, stalagmite et stagatite à deux doigts de se rejoindre (un peu comme « la création d’Adam » de Michel Ange). Nous prenons aussi une pause dans l’obscurité pour écouter les sons, comprendre la persistance rétinienne et observer nos doigts dans l’obscurité. Belle idée aussi de se caler sur une stalagmite pour ne pas glisser, on se sent mieux comme ça…

En sortant du dragon chinois, ayant encore de l’avance sur l’horaire, nous décidons de descendre la rivière avec la volonté vaine de ne pas mouiller nos beaux souliers. C’est finalement mouillés jusqu’aux mollets que nous arriverons
au lac terminal avant de rebrousser chemin, notre équipement néoprène se limitant aux chaussettes prêtées par Thomas.

Nous remontons donc, reprenons finalement notre matériel en route parce que c’est mieux de laisser propre derrière soi, et entamons la remontée avec possibilité pour les volontaires de prendre en charge le dés-équipement, avec accompagnement par Thomas pour faire les manipulation en toute sécurité en haut des puits.

Sortie 16h30, soit une bonne avance sur l’horaire prévu, permettant de trier le matériel, et pour s’occuper : défaire des nœuds et refaire des nœuds. Thomas estime qu’il faudrait peut-être envisager de revoir les sorties prévues pour les adapter au bon niveau du groupe, corser la difficulté et rester plus longtemps sous terre.

Vivement la prochaine.

Patrick